Le Parlement irakien a demandé au gouvernement de «mettre fin à la présence des troupes étrangères».
L’Irak est la principale victime collatérale de l’escalade entre les États-Unis et l’Iran. Donald Trump a menacé dimanche le pays de «très fortes» sanctions si les troupes américaines étaient contraintes de quitter l’Irak. Celles-ci «feront apparaître les sanctions contre l’Iran comme presque faibles», a menacé Donald Trump. «Nous avons une base aérienne extraordinairement chère là-bas. Elle a coûté des milliards de dollars à construire. Nous ne partirons pas s’ils ne nous remboursent pas», a-t-il encore dit.
Le vote, dimanche, du Parlement irakien pour réclamer l’expulsion des forces américaines, n’a donc pas du tout été du goût de Washington. Le Parlement irakien a en effet demandé au gouvernement de «mettre fin à la présence des troupes étrangères» en Irak, lors d’une séance extraordinaire en présence du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi.






