Quelque 450 personnes ont été arrêtées depuis samedi à Téhéran, moins touchée que les petites villes iraniennes par l’actuel mouvement de protestation contre les difficultés économiques et le pouvoir, a indiqué mardi un responsable.
« Deux cent personnes ont été arrêtées samedi, 150 dimanche et environ 100 lundi », a déclaré le sous-préfet de Téhéran, Ali-Asghar Nasserbakht, à l’agence Ilna, proche des réformateurs.
« Nous ne permettrons en aucune manière que l’insécurité continue à Téhéran », a déclaré le général Esmaïl Kossari, le numéro deux de la base Sarollah, selon la télévision d’Etat. « Si cela devait continuer, les responsables prendront des décisions pour en finir ».
Le mouvement de contestation social et politique, d’une ampleur inédite depuis la vague de manifestations contre la réélection de l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad en 2009, a fait descendre des milliers d’Iraniens dans les rues.