Pour la première édition du »Unity International Film Festival » qui s’est tenue à Téhéran du 15 au 17 décembre 2016, les organisateurs ont fait appel au cinéaste marocain Ahmed Boulane pour présidé le jury de ce tout nouveau berceau du cinéma. Cet événement a été organisé en marge de la 30 ème édition édition de la Conférence internationale de l’unité islamique à Téhéran.
Le festival a pour but de projeter des films qui ont pour vecteur majeur: La Promotion de l’unité et la solidarité entre les musulmans ».
Étaient en compétition officielle, 15 films, dont Mencari Hilal” (The Crescent Moon) de Ismail Basbeth (Indonesia), “In The Sands of Babylon” de Mohamed Al-Daradji (Iraq), “3000 Nights” de Mai Masri (Palestine), “The Martyr” de Abdul Aleem Taher (Irak), et “Decaying and Vanishing” du grand réalisateur syrien Najdat Ismael Anzour (Syrie).
En ce qui concerne les films iraniens, on retrouve “Borderless” d’Amir-Hossein Asgari, “Butcher Angels” de Soheil Salimi, “The Kingdom of Solomon” de Shahriar Bahrani et enfin “33 Days” de Jamal Shurjeh.
La réalisateur syrien Najdat Ismael Anzour s’est vu attribuer deux prix pour son film ‘’ Decaying and Vanishing’ : Le grand prix ainsi que le prix du meilleur scénario qui a quant à lui été attribué à Diana Kamaleddin (scénariste du film).Le prix de la meilleure réalisation a été attribué à la documentariste libanaise Mai Masri’ pour son film ‘’3000 nights’’.
Enfin le film The Kingdom of Solomon du réalisateur iranien Shahriar Bahrani a reçu le prix de la meilleure direction artistique et technique.
Pour rappel, l’industrie cinématographique en Iran, est très développée, de nombreux grands réalisateurs y sont nés et leurs films voyagent dans le monde, très souvent récompensés. Malgré la censure, et ce qui s’en suit, le cinéma iranien demeure une référence incontournable pour tous les cinéphiles et amoureux du grand écran.