Un archéologue iranien du nom de Mohammad Nasserifard a découvert dans des collines du centre de l’Iran, des gravures et peintures rupestres datant de milliers d’années- qui pourraient compter parmi les plus vieilles au monde-.
Accompagné du journaliste, l’homme poursuit sa marche dans les collines et les chemins escarpés, dévoilant des douzaines d’autres peintures et gravures rupestres de chasseurs, animaux, danses tribales, divinités. Elles datent de plusieurs milliers d’années selon lui, mais certaines pourraient être encore plus anciennes.
Certaines gravures pouvaient remonter à 40.000 ans, les plaçant parmi les plus anciennes de la planète. Mais les dater avec précision est impossible pour les seuls archéologues iraniens. «Les sanctions nous ont privés de la technologie» nécessaire, affirme M. Nasserifard. «Nous espérons, maintenant que la situation s’améliore, que nous pourrons bientôt avoir cette technologie en Iran afin d’obtenir davantage d’informations scientifiques fiables sur ces gravures», ajoute-t-il.
À noter que les sanctions internationales liées au programme nucléaire de l’Iran, en partie levées en janvier dernier après un accord avec les grandes puissances en juillet 2015, ont privé les scientifiques iraniens de contacts avec leurs collègues étrangers, de techniques modernes et de fonds pour la recherche.