Des Iraniens ont de nouveau manifesté samedi dans plusieurs villes du pays au lendemain de l’annonce surprise par le gouvernement d’une hausse du prix de l’essence et de la mort d’un civil lors d’une manifestation.
Quelques heures après l’annonce surprise par le gouvernement d’une hausse des prix de l’essence, des manifestations ont éclaté vendredi 15 novembre dans plusieurs villes iraniennes. Une personne a été tuée lors d’un rassemblement à Sirjan dans le centre du pays, selon les médias locaux.
« Une personne a été tuée » et plusieurs civils ont été blessés, a indiqué Mohammad Mahmoudabadi, gouverneur par intérim de Sirjan, cité par l’agence de presse Isna, sans être en mesure de préciser la cause de sa mort. Selon lui, les « forces de sécurité n’avaient pas reçu l’autorisation de tirer sur les manifestants, elles avaient seulement été autorisées à tirer en l’air en signe d’avertissement (…) ce qu’elles ont fait ».
Souligne que le 15 novembre, le gouvernement iranien a annoncé une hausse d’au moins 50% du prix de l’essence. L’Iran est l’un des pays où l’essence est la plus subventionnée. Les bénéfices de la hausse du prix de l’essence doivent être redistribués aux Iraniens qui font face à des difficultés économiques, soit près de 75% de la population, selon le président Hassan Rohani. Cette mesure doit rapporter environ 2,3 milliards d’euros par an à l’Etat, a indiqué à la télévision d’État le responsable de la planification et du budget, Mohammad Bagher Nobakht.






