Un nouveau rapport de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) révèle que l’industrie éolienne mondiale pourrait créer plus de 3,7 millions d’emplois d’ici 2030 et plus de 6 millions d’ici 2050. Mais pour atteindre cet objectif d’après le rapport « Future of Wind », publié le 21 octobre à Beijing en Chine, il faudrait que les investissements annuels mondiaux dans l’éolien terrestre passent de 67 milliards de dollars actuellement à 211 milliards en 2050.
Afin d’atteindre cet objectif, il faut que les investissements annuels moyens globaux concernant l’éolien offshore passent de 19 milliards de dollars à 100 milliards en 2050. Cette croissance aura un impact direct sur le coût de l’électricité. « A l’échelle mondiale, le coût nivelé de l’électricité pour l’éolien terrestre continuera à baisser entre 2 à 3 cents le kilowatt-heure d’ici 2050, contre 6 cents en 2018.
Le coût de l’éolien offshore baissera considérablement à 3 à 7 cents le kilowatt-heure en 2050 contre 13 cents en 2018″, rapporte l’IRENA. Par continent, c’est l’Asie qui a le vent en poupe. « L’Asie représenterait plus de 50% des installations éoliennes terrestres mondiales d’ici 2050, suivie de l’Amérique du Nord, à savoir 23%, et de l’Europe, à savoir 10%. Pour l’offshore. L’Asie couvrirait plus de 60% des installations mondiales, suivie de l’Europe, avec un pourcentage de 22%, et de l’Amérique du Nord, à savoir 16%. », souligne le rapport.
La même source indique que l’Asie pourrait augmenter sa part de la capacité installée d’éolien terrestre de 230 gigawatts (GW) en 2018 à plus de 2.600 GW d’ici 2050 et la région deviendrait le chef de file mondial dans le secteur éolien. A cette échéance, l’Asie représenterait plus de 50% de toutes les capacités onshore et plus de 60% de la capacité éolienne offshore installée dans le monde.