Des sources proches du ministère de l’équipement et de l’eau ont révélé des dysfonctionnements notables dans l’exécution du marché de la voie express reliant Tiznit à Dakhla. Ces anomalies ont été identifiées par la direction provisoire chargée du projet, relevant du ministère, à la suite de plusieurs correspondances adressées au cabinet de Nizar Baraka.
Les anomalies constatées concernent particulièrement la conformité des métrés et des états de décompte servant de base à la facturation des travaux. Une vérification approfondie a révélé des écarts injustifiés, remettant en cause la crédibilité des procédés de contrôle appliqués par la maîtrise d’œuvre. Lors d’une réunion tenue fin avril, il a été constaté que les quantités facturées surpassent largement les volumes effectivement réalisés, cette situation aurait bénéficié à une entreprise adjudicataire dont l’actionnariat inclurait des parties liées à des intérêts familiaux dans la région orientale. Cela aurait conduit à un paiement indu de montants considérables au bénéfice de ladite entreprise.
En conséquence, Nizar Baraka a décidé d’écarter le bureau d’études topographiques impliqué, et ce, pour une durée de cinq ans. Cette mesure tend à garantir la transparence et l’intégrité dans l’attribution et l’exécution des futurs marchés publics relevant de son département.
Les sources de Barlamane.com estiment que cette affaire pourrait renforcer les appels à une révision globale des mécanismes de contrôle dans les grands chantiers publics, notamment en matière de suivi technique et financier. Des enquêtes complémentaires pourraient être menées pour établir les responsabilités et éviter de nouvelles irrégularités.