A peine avoir repris conscience, mardi à l’hôpital d’Ashkelon en Israël, le détenu palestinien Mohammed Allan, en grève de la faim depuis deux mois pour protester contre sa détention administrative, a donné vingt-quatre heures à l’Etat hébreu pour régler son cas, faute de quoi il refusera tout traitement et cessera de boire.
La veille, le ministère de la justice israélien avait proposé la libération de ce militant palestinien à condition qu’il parte à l’étranger pour une durée de quatre ans, proposition aussitôt rejetée par l’avocat du jeune homme, en grève de la faim depuis 58 jours, dans les prisons israéliennes. M. Allan (31 ans) qui fait l’objet d’une détention administrative abusive, de la part des autorités d’occupation israéliennes, selon une loi datant de la période du mandat britannique, avait sombré dans un coma dans la nuit de jeudi à vendredi.
« Les Brigades d’Al Aqsa », bras armé du « Jihad Islamique » ont mis en garde Israël, que si Mohammed Allan mourrait, ce serait la fin de la trêve conclue il y a un peu plus d’un an avec Israël, et qui a mis un terme à l’agression israélienne contre la bande à Gaza.