Deux jours après les Etats-Unis, le Guatemala a inauguré son ambassade à Jérusalem, en présence du président Jimmy Morales et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Le Guatemala a inauguré mercredi à Jérusalem sa nouvelle ambassade en Israël, emboîtant le pas aux Etats-Unis dans une démarche de rupture diplomatique qui a ulcéré les Palestiniens, ont constaté les journalistes de l’AFP.
« Vous avez toujours été parmi les premiers. Vous avez été le deuxième pays à reconnaître Israël », a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d’une cérémonie en présence du président du Guatemala Jimmy Morales.
Concrétisant la promesse controversée de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, les Etats-Unis avaient inauguré lundi en grande pompe leur ambassade dans la ville sainte.
Ces célébrations israélo-américaines à Jérusalem avaient coïncidé avec un bain de sang dans la bande de Gaza, territoire palestinien où des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté à la fois contre l’initiative unilatérale américaine, contre le blocus israélien de l’enclave et pour le « droit au retour » des réfugiés palestiniens.
Près de soixante Palestiniens avaient été tués lors de la journée la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre à Gaza à l’été 2014.






