Le gouvernement israélien a confirmé mercredi 27 octobre la réouverture de ses frontières aux touristes étrangers vaccinés contre la Covid-19 à partir du 1ᵉʳ novembre dans la foulée d’une campagne de vaccination en faveur des doses de rappel.
Le premier ministre Naftali Bennett avait indiqué la semaine dernière l’intention de son gouvernement de rouvrir le pays aux touristes étrangers le 1ᵉʳ novembre, mais cette mesure n’avait pas encore été validée par les autorités. Or mercredi, le bureau de la presse gouvernementale a fait état de nouvelles mesures liées à la pandémie en rouvrant les frontières aux voyageurs étrangers et en simplifiant le processus d’entrée pour les Israéliens et les travailleurs.
Les voyageurs en provenance de «tous les pays» pourront se rendre en Israël sans avoir à demander au préalable un permis d’entrée mais à la condition de présenter un certificat de vaccination datant de moins de six mois, ont indiqué les autorités. Les voyageurs devront aussi présenter un test PCR datant d’un maximum de 72 heures avant leur départ et passer un second test à leur arrivée. Dès la confirmation que ce second test est négatif, ce qui est fait général en moins de 24 heures, leur quarantaine sera levée, ont précisé les autorités.
Israël reconnaîtra les vaccins Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca, Johnson & Johnson, les chinois Sinovac et Sinopharm, mais aussi, mais à partir du 15 novembre, le russe Sputnik V. La semaine dernière, Naftali Bennett n’avait pas mentionné le Sputnik V dans la liste des vaccins reconnus. Quelques heures plus tard, il s’était rendu en Russie pour y rencontrer le président Vladimir Poutine, la presse israélienne considérant l’ajout du Sputnik à sa liste comme un geste «diplomatique» à l’égard de son allié.
Quelque 5,7 millions d’Israéliens, dont plus de 80 % des adultes, ont reçu deux doses de vaccin Pfizer, et 3,9 millions la troisième dose alors que le gouvernement étudie la possibilité d’abaisser à cinq ans l’âge de la vaccination.