Limogeages en série et nominations au sein de l’Agence de développement social – ADS, qui obéissent à un subtil dosage de «réseautage». Plusieurs y voient la manifestation d’un clientélisme électoraliste.
Les établissements étatiques sont-ils en passe de devenir des succursales locales du PJD ? Après avoir procédé, le 9 juillet, au limogeage de Yassine Hamza, de son poste de directeur général de l’Agence de développement social (ADS), Jamila Moussali, ministre PJD de la solidarité, du développement social, de l’égalité et de la famille, se déploie actuellement par le biais d’Abdessamad Amrani, directeur du développement social audit ministre et DG par intérim de l’ADS, pour écarter des postes de responsabilité au niveau de cette agence, les cadres susceptibles d’entraver l’instrumentalisation de ladite instance, dans le financement des associations inféodées au PJD/MUR, afin d’accroître la masse électorale de ce parti.
Dans ce cadre, Abdessamad Amrani a récemment adressé une lettre à Chakib Ennaciri, occupant depuis le 1er décembre 2018 le poste d’adjoint au directeur général de l’ADS, l’informant de l’arrivée à terme, le 4 septembre 2020, de son contrat de travail le liant à cette agence, tout en l’invitant à effectuer les démarches nécessaires pour liquider les dossiers dont il a la charge et restituer l’ensemble des biens mis à sa disposition par cette instance.
Il sied de rappeler que la démarche de Jamila Moussali intervient en réaction au rejet par le DG sortant de l’ADS des dossiers de financement de plusieurs associations affiliées au PJD.