Le ministre japonais de la Reconstruction a démissionné mercredi après avoir tenu des propos jugés choquants sur les conséquences du tsunami de 2011.
Masahiro Imamura a en effet déclaré lors d’une réception mardi avec les responsables du Parti libéral-démocrate (PLD)-en parlant des dommages entraînés par le sinistre qui a fait plus de 18.500 morts et provoqué l’accident nucléaire de Fukushima- : « C’est bien que ce soit arrivé dans la région du Tohoku (nord-est), car les dégâts auraient été énormes si cela était survenu plus près de la capitale ».
Le ministre a tenté en vain de rectifier ses propos auprès des journalistes, mais a essuyé la désapprobation du Premier ministre Shinzo Abe qui a jugé ses mots « extrêmement inappropriés ».
À noter qu’après avoir retiré ses déclarations et présenté des excuses, Masahiro Imamura a décidé de démissionner, un renoncement à ses fonctions acté mercredi matin. Il a immédiatement été remplacé par Masayoshi Yoshino, originaire de Fukushima et connaisseur du dossier de la Reconstruction.
Pour rappel, Masahiro Imamura n’en est pas à sa première bourde, il avait déjà brocardé les habitants de la région de Fukushima qui avaient décidé de partir par peur des radiations sans pour autant en avoir reçu l’ordre des autorités, et qui n’étaient pas revenus bien que le gouvernement assure le danger écarté.






