La situation est calme ce dimanche à Jerada après les récents affrontements qu’a connu la ville. Le nombre des individus interpellés a atteint 31 personnes.
A Jerada, le calme est revenu. La ville retrouve l’apaisement après les échauffourées de ce mercredi 14 mars, lorsque des groupes d’individus ont attaqué les forces publiques avec des jets de pierres et ont incendié cinq voitures des forces publiques, lors d’un sit-in organisé aux abords des puits abandonnés près du lycée Al Fath.
Ce dimanche 18 mars, la circulation est normale. Les places publiques se sont libérées, respectant ainsi la décision émise le 13 mars 2018 par les autorités locales de la province de Jerada au sujet de l’interdiction de toute forme de protestation non-autorisées. Les éléments de police restent visibles dans les rues de la ville en vue de maintenir les mesures visant la protection de la sécurité et de l’ordre public.
Suites à ces derniers affrontements qui ont secoués la ville de Jerada, le nombre des personnes interpellées a atteint 31, a appris « Barlamane » de source sécuritaire. 11 individus ont été interpellés par les services de la gendarmerie royale et 20 autres par la police de la ville, selon la même source. La préfecture de la province de Jerada avait annoncé dans un communiqué, ce 14 mars, l’arrestation de 9 personnes.
A rappeler que le 22 décembre 2017, deux frères mineurs ont trouvé la mort après l’effondrement d’une descenderie clandestine. Depuis, la ville de Jerada a connu des manifestations qui se sont accentuées après le décès d’un autre mineur, jeudi 1er février 2018.
Le gouvernement a alors reconnu dès le début la légitimé des revendications des habitants de la province de Jerada et s’était engagé à trouver une alternative économique et à résoudre les questions urgentes.










