Le 13 février marque le jour de la création de la Radio des Nations Unies en 1946, mais aussi la Journée Mondiale de la Radio. Depuis plus de 100 ans, la radio est le média le plus consommé en Afrique, presque comme une continuité de la tradition orale.
Radio à transistor, radio-cassette, radio à piles, radio en ligne, tant sur le plan technologique que sur le plan du contenu, la radio n’a pas cessé d’évoluer au fil du temps. Au Maroc, le paysage radiophonique a vu la création d’un grand nombre de stations de radio, encouragées par la libéralisation des ondes en 2006. D’après le site de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), le paysage médiatique marocain est composé de 16 services de radio du pôle public et 23 services de radios du secteur public. Sur la fiche de présentation de chaque station radio, on trouve de tout : régional que multi-régional ou national, généralistes ou thématiques.
Selon la dernière enquête de Radiométrie Maroc, réalisée d’octobre à décembre 2019, la radio Mohammed VI du Saint Coran, radio à thématique religieuse, reste la plus écoutée parmi toutes les stations confondues, privées et publiques, avec plus de 14,80% de part d’audience. D’autre part, Medradio, reste en tête des radios privées, avec 12,56% de part d’audience un jour moyen de semaine, et avec une part de 10,36% durant le weekend.
En Afrique, les stations de radios atteignent une part d’audience de 80 %. Pour célébrer la journée mondiale de la Radio, cette année, et pendant 24 heures, 24 stations, dans 24 pays d’Afrique, dès 5h50 GMT, diffuseront à la même heure des personnalités du continent, dont une majorité d’artistes, qui livreront un message mobilisateur autour des thématiques liées aux migrations. Ce partage d’antenne est une première à l’échelle continentale. Il se tient sous le signe de la solidarité entre les radios africaines, qu’elles soient publiques ou privées. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) invite les stations de radio à promouvoir la diversité, non seulement sur les ondes mais également dans leur salle de rédaction, et ce à l’occasion de la Journée mondiale de la radio 2020, lit-on sur le site de l’UNESCO.
Cette édition de la Journée Mondiale de la Radio, met l’accent sur trois sous-thèmes, à savoir plaider en faveur du pluralisme dans le paysage radiophonique avec un mix de radiodiffuseurs publics, privés et communautaires, encourager la diversité dans les salles de rédaction avec des équipes reflétant les divers groupes de et représentations de la société ainsi que promouvoir la diversité éditoriale et la diversité des programmes reflétant la variété des audiences.