Le nombre de personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral a doublé, passant de 4.047 en 2011 à 9.860 à fin juin 2016, suite à l’adoption des dernières directives de l’OMS et du concept « Tester-Traiter ».
Le ministère de la Santé ambitionne d’atteindre les trois 90 en 2020, en vue de converger vers l’élimination de l’épidémie en 2030: 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique, 90% de celles qui connaissent leur statut bénéficient du traitement antirétroviral et 90% de personnes sous traitement arrivent à la suppression virale et ce, en vue de converger vers l’élimination de l’épidémie en 2030, conformément aux engagements pris dans le cadre des Objectifs du développement durable.
A noter que l’Afrique du Sud a donné mercredi le coup d’envoi d’un essai clinique d’une ampleur inédite destiné à tester un vaccin expérimental contre le sida qui, si son efficacité est confirmée, pourrait enfin permettre de faire reculer la maladie.
Depuis le début de la pandémie, l’histoire de la quête d’un vaccin contre le virus VIH reste celle de la poursuite d’un Graal inaccessible. Plus de trente ans d’efforts, jusque-là en vain.
Mais, pour la première fois peut-être depuis l’identification du virus en 1983, les scientifiques pensent avoir trouvé un candidat prometteur.
Baptisée HVTN 702, l’étude qui débute mercredi va impliquer pendant quatre ans plus de 5.400 volontaires, hommes et femmes sexuellement actifs âgés de 18 à 35 ans, dans quinze sites répartis sur tout le territoire sud-africain.
Cet essai clinique, un des plus importants jamais entrepris, a ravivé les espoirs de la communauté scientifique.