Le monde célèbre ce samedi la Journée mondiale du réfugié dans une situation exceptionnelle liée au nouveau coronavirus. Cette crise, d’une ampleur globale, a affecté tant la population marocaine dans son ensemble que les populations réfugiées.
A l’échelle mondiale, les derniers chiffres de déplacements forcés atteignent des records sans précédent : 79,5 millions de personnes étaient déplacées à la fin de l’année 2019, soit 1% de l’humanité, apprend-on d’un communiqué de l’UNHCR-Maroc parvenu à la rédaction de Barlamane.com.
L’UNHCR-Maroc rappelle que dès le début de la crise du nouveau coronavirus, le Maroc a intégré les réfugiés dans son plan de réponse nationale de santé. Dans ce cadre, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés salue cette approche inclusive. En effet, de nombreuses manifestations concrètes de solidarité dans les quartiers, villes et régions, et de la part des communautés d’accueil, des institutions publiques et des acteurs de la société civile ont vu le jour. Les réfugiés ont eux-mêmes été des acteurs importants de cette solidarité ; pour ne citer qu’un exemple les étudiants et doctorants ont fourni une aide précieuse aux jeunes réfugiés pour leur permettre de poursuivre leur scolarité à distance.
Le HCR et ses partenaires marocains ont aussi rapidement adapté leurs programmes pour continuer à répondre efficacement à l’accroissement des besoins de protection et d’assistance de plus de 11.000 réfugiés et demandeurs d’asile au Maroc, précise le communiqué. Au-delà de la dimension symbolique de la Journée mondiale du réfugié, « cette journée est là pour nous rappeler l’urgente nécessité de s’unir dans un esprit de solidarité avec celles et ceux qui ont été contraints de quitter leur foyer. Chacun peut agir, chaque geste compte », conclut le communiqué.