La justice Belge lance un ultimatum au géant bleu ‘’Facebook’’ : soit il arrête de tracer les utilisateurs belges, soit il paye la somme de 250 000 euros par jour auprès de la Commission belge de la vie privée (CPVP), considérée l’équivalent belge de la CNIL française.
Facebook est donc accusé de traiter les données des internautes sans leur consentement, cette décision prise par le tribunal de Bruxelles vise les internautes qui ne sont pas membres du réseau social américain, et qui, contrairement à ceux qui ont ouvert un compte Facebook, n’ont pas autorisé Facebook à exploiter leurs données.
« Facebook place des cookies qui retiennent qu’un internaute a visité une page Facebook, par exemple celle d’un ami, mais aussi qu’il a visité la page d’une chaîne de magasins, d’un parti politique, d’un groupe d’entraide ou d’une autre association (…) Ainsi, ils conservent des cookies sur les intérêts éventuels et les préférences des internautes. Ces cookies continuent d’exister pendant deux ans et Facebook peut les consulter à chaque fois qu’un internaute arrive sur une page Facebook ou sur la page d’un site où il peut liker ou recommander (le contenu) à d’autres utilisateurs de Facebook », explique le tribunal.
À l’heure où la question du respect des données personnelles est au cœur des débats, cette affaire risque de faire couler beaucoup d’encre.