Des miliciens du groupe islamiste somalien des Shebab ont attaqué, ce dimanche matin, une base militaire opérée par des forces américaines et kényanes à Lamu, près de la frontière somalienne.
Une nouvelle attaque a été lancée par les Shebab au Kénya, dimanche 5 janvier au matin, sur la base militaire nommée Camp Simba à Manda Bay, à Lamu. L’armée kényane, pour sa part, affirme que cette « tentative de brèche a été repoussée avec succès » par les miliciens, selon l’AFP. « Il y a eu une tentative à 5 h 30 pour briser la sécurité de la piste aérienne de Manda Air Strip », a annoncé le porte-parole de l’armée kényane, le colonel Paul Njuguna.
Le porte-parole de l’armée kenyane spécifie dans la même déclaration que les corps de quatre terroristes ont été retrouvés. Il assure également que « la piste d’atterrissage n’a pas été touchée. Après cette tentative infructueuse un incendie s’est déclaré, touchant des réservoirs de carburant situés sur la piste d’atterrissage », précisant que l’incendie avait été maîtrisé « et que les procédures de sécurité standard étaient actuellement appliquées »
Les Shebab, groupe affilié à Al Qaida, ont, de leur côté, revendiqué la responsabilité de l’attaque de la base Camp Simba à Manda Bay dans un communiqué, affirmant qu’ils avaient « réussi à prendre d’assaut la base militaire fortement fortifiée et ont maintenant pris le contrôle effectif d’une partie de la base ».
Le groupe a assuré qu’il y avait eu des victimes kényanes et américaines, mais ces affirmations n’ont pu être être confirmées pour le moment.
Les Shebab ont de plus annoncé que cette attaque s’inscrit dans le cadre de sa campagne intitulée « Al-Quds (Jérusalem) ne sera jamais judaïsée », une terminologie utilisée pour la première fois lors d’une attaque contre le complexe hôtelier haut de gamme Dusit à Nairobi en janvier 2019, qui avait fait 21 morts.