Un demi-million de Koweïtiens ont commencé à élire samedi leurs députés, un scrutin marqué par l’épidémie qui a contraint les autorités à installer des bureaux de vote spéciaux pour les personnes contaminées. Elles sont généralement confinées chez elles, avec des bracelets électroniques rendant compte de leurs mouvements. Mais pour ne pas les exclure du scrutin, l’État va utiliser cinq écoles pour qu’elles puissent y voter.
Le Koweït a pris des mesures parmi les plus strictes dans le Golfe pour juguler la pandémie. Si certaines des restrictions ont été levées, les traditionnels rassemblements électoraux ont été interdits, les masques demeurent obligatoires et la prise de température est largement répandue dans les espaces publics.
Plus de 567 000 Koweïtiens sont appelés à choisir 50 députés parmi 326 candidats, dont 29 femmes.
Avec plus de 143 000 cas de contamination au coronavirus, dont 886 morts, le rendez-vous électoral a été assombri cette année par la pandémie. Les thèmes habituels des campagnes électorales n’ont, eux, pas changé, de la lutte contre la corruption à l’emploi des jeunes, en passant par la liberté d’expression, le logement, l’éducation ou encore l’épineux dossier des « Bidoun« , les apatrides, une minorité dépourvue de nationalité.






