La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé accorder un prêt de 45 millions d’euros pour le projet Noor Midelt I (800 MW), dont le coût avoisine quelque 740 millions dirhams. Piloté par le consortium EDF, Masdar et Green of Africa et Masen.
La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a débloqué un prêt de 45 millions d’euros pour le développement de la centrale hybride Noor II. «Il s’agit d’un prêt multidevise destiné à financer la construction et l’exploitation de Noor Midelt I d’une puissance installée de 800 MW» affirme le quotidien le Matin qui cite une source officielle, laquelle énonce que «cette entité est détenue à 75% par le consortium que forment EDF Renouvelables (35%), Masdar (30%) et Green of Africa (10%), et à 25% par Masen. Le prêt de la BERD est garanti par l’émirati Masdar (Abu Dhabi Future Energy Company), un spécialiste mondial des énergies renouvelables, détenu à 100% par la Mubadala Investment Company, une société d’investissement créée par le gouvernement d’Abu Dhabi».
Les phases I et II du projet solaire Noor Midelt, devrait à terme fournir une puissance de 800 MW à partir d’installations solaires à concentration (CSP) et hybrides photovoltaïques. Les deux phases coûteraient plus de 2 milliards d’euros à développer, selon la BAD.
Parmi les autres donateurs du projet, citons la Banque mondiale, qui a engagé 400 millions de dollars par l’intermédiaire de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD); le Fonds pour les technologies propres (FTP), qui a attribué 50 millions de dollars; 200 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement (BEI) et de la Commission européenne; le gouvernement français et l’Agence française de développement qui a fourni 150 millions d’euros; et l’établissement de crédit allemand Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW), qui a débloqué 750 millions de dollars. En juillet 2017, le Fonds pour les technologies propres du Fonds d’investissement pour le climat a approuvé un prêt de 25 millions de dollars pour la phase I. Les centrales solaires devraient fournir de l’électricité à plus de 2 millions de Marocains.