La centrale syndicale de la Confédération marocaine du Travail (CDT) a déclaré que la fonction publique «constitue aujourd’hui un enjeu national fondamental, compte tenu de son rapport étroit non seulement avec la situation matérielle, sociale et professionnelle des salariées et employées, mais aussi compte tenu de son rapport étroit avec la démocratisation du service public et son assise sur les fondements de la citoyenneté, de la transparence, de la qualité, de l’efficacité et de l’efficience dans la fourniture des services publics à tous les citoyens sans distinction».
A cet égard, le syndicat a appelé le gouvernement, ce vendredi dans son mémorandum relatif aux revendications immédiates et urgentes liées au secteur public pour l’année 2022, à augmenter de 1.000 dirhams net les salaires des employés du secteur public, tout en portant le salaire minimum à 4 000 dirhams net.
La CDT a également appelé le gouvernement à améliorer le système de promotion lié aux grades en en portant le quota à 36% pour inclure toutes les institutions et cadres, à l’instar de ce qui est appliqué à certaines catégories (délégués judiciaires, rédacteurs et greffiers au ministère de la Justice), ainsi que la réduction des années d’ancienneté requises pour accéder aux examens d’aptitude professionnelle de 6 à 4 ans.
En outre, la CDT a souligné la nécessité d’intervenir pour « réduire la pression fiscale sur les salariés en baissant l’impôt sur le revenu, en révisant ses composantes ou en relevant la cotisation minimale exonérée, dans le cadre d’une plus grande justice fiscale », ainsi que « l’élargissement de la base de l’abattement sur le revenu imposable par enfant et conjoint de 30 à 300 dirhams”.
En parallèle, la confédération a réclamé, « l’inclusion de tous ceux qui ont une formation bac + 5 ans dans l’indice 509 comme base salariale, au même titre que les pharmaciens et les dentistes », et « l’adoption du principe d’égalité dans l’indemnisation familiale pour tous les enfants des salariés, sans discrimination entre les trois premiers et les autres. »