Le Maroc, particulièrement Essaouira, a échappé de justesse à une opération terroriste, en dernière phase de préparation, affirme le journal «Akhbar Al Youm», précisant, sur la base de sources sécuritaires, que la cellule terroriste de cinq membres, démantelée samedi dernier, était à l’ultime stade de l’exécution de ses plans terroristes, comme le dénote le déplacement effectif de ses éléments depuis les villes de leur résidence vers Essaouira pour passer à l’acte.
Se référant aux mêmes sources, le journal indique que la cellule en question a tenu à Essaouira, sa réunion ultime, celle du « non retour » et « mettait les dernières touches à l’exécution d’une opération terroriste identique à celle ayant visé un hôtel à Sousse, en Tunisie, en comptant « investir des hôtels du littoral à partir de la plage, avec cette seule différente qu’il s’agit d’un commando et non d’un loup solitaire, comme ce fût le cas à Sousse ».
Dans sa réaction au démantèlement de cette cellule terroriste, de la part du Bureau central des investigations judiciaires, le journal «Al Ahdath Al Maghribia» souligne que la neutralisation d’une cellule de ce type « signifie que le Maroc est menacé de manière directe par les organisations terroristes comme «Daech» et «Al Qaïda pour le Maghreb islamique». Il indique que « les services de sécurité spécialisés ne cachent pas leur inquiétude concernant l’éventuel retour des Marocains embrigadés dans les rangs du groupe dit «Etat islamique» en Irak, Syrie et Libye », ce que l’Etat semble anticiper à travers « l’adoption par le gouvernement de nouveaux amendements de loi en vertu desquels est puni de 10 ans de prison ferme, quiconque aura tenté de rejoindre des foyers de terrorisme ou entrepris le recrutement ou l’entraînement au profit d’organisations terroristes, en plus de lourdes amendes.
Sur un autre sujet en rapport avec les «dérapages» des candidats aux élections, le journal rapporte qu’un candidat a tenté de violer une mineure après son échec à l’échéance du 4 sept. Les services de la gendarmerie du centre d’Al Mansouria, relevant du commandement de Bouznika, ont présenté, samedi matin, le mis en cause en état d’arrestation, devant le procureur du roi près la cour d’appel de Casablanca.
« Al Akhbar» relate, lui « le dérapage » verbal d’un imam en charge du prêche du vendredi à Inezgane qui s’est permis d’évoquer, dans son sermon, ses déboires avec sa femme divorcée, ce qui a provoqué l’ire d’une partie des infidèles et lui a valu par ricochet la mise à l’écart par la délégation de du ministère des habous et des affaires islamiques.
Quant au journal « Assabah », il signale le retour de la violence dans l’enceinte de l’université de Fès, après les affrontements qui se sont produits à Dhar El Mehraz entre des étudiants gauchistes et d’autres affidés au courant islamiste, faisant 10 blessés
Le même quotidien annonce, par ailleurs, l’arrestation par la police congolaise de trois dirigeants accompagnant le Moghreb de Tétouan lors de son déplacement dans ce pays. Accusés de tentative de corruption de l’arbitre, lors du match qui a opposé, samedi dernier à Lubumbashi les Tétouanais au club du Mazambé, pour le compte du dernier tour du groupe II (Ligue des clubs champions), ils n’ont été libérés qu’une fois le matche terminé ( sur un score large en faveur des Congolais 5-0) et après moult intercessions.
En relation avec l’Aïd Al Adha tout proche, le journal «Al Massae» indique que certains éleveurs mettent en garde contre les dangers que représente le recours de certains intrus dans le métier à des pilules d’engraissage du cheptel, histoire de faire le maximum de gains , même au détriment de la santé des citoyens et de l’élevage lui-même.