La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a pris part, mardi, au Sommet gouvernements-entreprises MENA-OCDE, tenu sous forme virtuelle en raison du contexte sanitaire actuel lié à l’épidémie.
Ce Sommet est destiné à réfléchir à la conception d’une feuille de route pour une reprise économique post-Covid-19 inclusive et résiliente dans la région MENA. La CGEM y a été représentée par son vice-président Mehdi Tazi qui est intervenu lors de la session sur le thème « Favoriser un climat sain pour les entreprises et les investissements », dans le cadre d’un panel sur « l’intégration économique au cœur de la reprise et de la croissance ».
Dans son intervention, Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM a souligné l’importance d’une plus forte implication du secteur privé dans le processus de consultation afin d’assurer des réformes nécessaires pour une résilience et une relance économique post-Covid.
« Il est important dans cette période de crise, une concertation rapide entre secteurs public et privé », a affirmé M. Tazi qui a livré un témoignage sur la façon avec laquelle le Maroc a géré la pandémie. Le Maroc a été félicité à plusieurs reprises pour sa bonne gestion de la crise sanitaire, car il a montré « un bon exemple dans les échanges entre public et privé », a souligné le vice-président de la CGEM, qui a relevé l’importance d’une prompte réactivité pour gérer les crises.
Tout d’abord, dès le déclenchement de la crise sanitaire, un comité de veille économique a été installé au Maroc. Il a pris rapidement des décisions en passant par des circuits législatifs rapides et écourtés en vue d’apporter des réponses adéquates à la crise, a-t-il dit. Ensuite, la CGEM a proposé un plan de relance complet, en prenant le soin de consulter toutes les parties prenantes, a-t-il poursuivi, relevant que ce plan de relance repose sur une triple intervention : sur l’offre, sur la demande (protéger l’emploi), puis sur les grands projets de relance. A cela, s’ajoute la mise en place d’une Loi de Finance rectificative, avec des interventions sur les stratégies de relance industrielle et une adaptation du tissu industriel pour répondre à la crise.
La CGEM a, par ailleurs, veillé à déployer une campagne de tests Covid-19 auprès de ses entreprises membres déployés par la CGEM, tout comme elle a déployé une grande intervention sur la formation pour pallier à la perte des emplois et en vue d’assurer la reconversion professionnelle.
A noter que les conclusions et recommandations issues de ce Sommet permettront d’éclairer la réunion ministérielle MENA-OCDE, qui se tiendra jeudi et qui définira un programme commun de réformes économiques dans la région.






