Les migrants ayant participé à la tentative de passage en force meurtrière vendredi dernier dans la cité de Melilla ont utilisé des armes mortelles. Ils étaient une foule munie de plusieurs armes blanches, selon les révélations de la chaîne espagnole Cuatro, laquelle a affirmé que des instruments tranchants d’acier, dont poignards, couteaux en forme de poignards, épées en bâtons, bâtons en ferrements, entre autres, formaient l’arsenal de ces migrants, dont la machinerie destructive a été peu abordée.
Les autorités marocaines avaient précisé que les migrants décédés ont trouvé la mort «dans des bousculades et en chutant de la clôture de fer» lors d’«un assaut marqué par l’usage de méthodes très violentes». Les ambassadeurs africains accrédités au Maroc, reçus dimanche par des responsables des ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur à Rabat, ont été mis au courant de ces méthodes qui ont provoqué des morts et des blessés.
Pour la chaîne espagnole, ceux qui étudieront plus tard cette invasion doit tenir compte des origines lointaines auxquelles se rattachent les événements de Melilla. Chacun ne connaît que de rares faits et des détails spéciaux sur cet assaut. L’ensemble demeure obscur, presque inconcevable, résistant pour le moment à toute espèce de commentaire sérieux.