La commission régionale des droits de l’Homme (CRDH) de Guelmim-Oued Noun a tenu, samedi à Guelmim, sa première session ordinaire au titre de l’année 2024.
Le président de la CRDH, Ibrahim El Ghazal a indiqué que le choix de l’environnement comme thème de cette réunion est motivé par le fait que le droit à un environnement sain est l’un des préoccupations du Conseil national des droits de l’Homme et du système international des droits de l’Homme.
Il a relevé que les droits politiques, économiques, sociaux et culturels ne peuvent être isolés des droits environnementaux, soulignant que le droit à un environnement sain et durable est au premier plan de la protection des droits de l’Homme.
Dans ce cadre, il a fait remarquer que le changement climatique constitue un défi majeur pour l’humanité, compte tenu de ses répercussions majeures sur les catastrophes naturelles, l’élévation du niveau de la mer, la désertification et le réchauffement climatique.
Au cours de cette réunion, le directeur régional du développement durable à Guelmim-Oued Noun, Mohamed Ait Atou, a fait une présentation sur la situation environnementale dans la région et les enjeux du défi du développement durable ainsi que sur les perspectives en matière de protection de l’environnement et de promotion du développement durable.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer les projets de protection de l’environnement ayant trait aux domaines de l’assainissement solide et liquide, la surveillance environnementale, le renforcement du partenariat pour la sensibilisation et l’éducation environnementale et l’élaboration d’un plan d’action régional pour le développement durable.
De son côté, le représentant de la direction régionale de l’Agence nationale des eaux et forêts a passé en revue les axes et objectifs du programme forestier dans la région Guelmim-Oued Noun, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 ».
Il a appelé à la mise en œuvre d’une gouvernance forestière participative qui vise à répondre aux attentes des ayant-droits et à permettre la restauration des formations naturelles locales, la valorisation des produits forestiers et de l’écotourisme dans les zones d’importance biologique, et la préservation de la biodiversité, ainsi que l’organisation des professionnels.