Selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les besoins énergétiques de l’Afrique devraient augmenter de 60% en 2040.
L’Afrique est un continent paradoxal. Alors qu’elle dispose d’importantes ressources énergétiques, une partie importante de sa population souffre de disette en énergie.
D’autre part, au vu de la croissance démographique mondiale attendue en 2040, une personne sur deux supplémentaires sur la planète, sera africaine, et de plus en plus en milieu urbain. Ces données vont entraîner des besoins en énergie en forte augmentation dans tous les secteurs. En effet, la flotte de véhicules devrait doubler, dont la majeure partie fondée sur des technologies à faible efficacité énergétique, alors que le GPL [NDLR : gaz de pétrole liquéfié, comme le butane ou le propane] devrait être de plus en plus utilisé pour la cuisson. Ainsi, la demande en pétrole pourrait progresser de 3,1 millions de barils par jour à l’horizon 2040, juge l’AIE, soit plus que la hausse de la demande en Chine, et juste après celle de l’Inde.
L’Agence internationale de l’énergie est convaincue qu’avec des politiques énergétiques adéquates, l’Afrique pourrait atteindre ses objectifs, en plus de devenir plus le premier continent à développer son économie principalement grâce à l’utilisation de sources d’énergie modernes. « S’appuyant sur de riches ressources naturelles et les progrès technologiques, le continent pourrait d’ici 2040 répondre aux besoins énergétiques d’une économie 4 fois plus grande que celle d’aujourd’hui avec seulement 50% d’énergie en plus », conclut l’Agence internationale de l’énergie.