A prix courants, le PIB s’est accru de 3,9% à 1.151,2 milliards de dirhams. En parallèle, les sorties nettes de revenus de la propriété en provenance de l’extérieur ont augmenté de 3,9% à 22,4 milliards.
Les transferts courants nets ont progressé de 0,1% à 74,7 milliards qui reflète notamment un repli de 2,8 milliards à 1,6 milliards de dirhams des dons en provenance des pays du Conseil de Coopération du Golfe, les transferts des MRE ayant été pour leur part quasi-stables d’une année à l’autre. Le revenu national brut disponible s’est situé ainsi à 1.203,4 milliards de dirhams, en hausse de 3,6% contre 3,1% une année auparavant.
La consommation finale nationale a atteint 883,3 milliards de dirhams, en accroissement de 3,5%. L’épargne nationale est ressortie ainsi à 320,1 milliards, en progression de 4% et son ratio au RNBD est ressorti à 26,6%. S’agissant de l’investissement, il s’est établi à 370,6 milliards de dirhams, soit 32,2% du PIB contre 33,4% en 2018. Dans ces conditions, le besoin de financement s’est allégé d’une année à l’autre, se situant à 50,5 milliards de dirhams ou 4,4% du PIB contre 62,5 milliards ou 5,6% du PIB un an auparavant.