Le scandale qui secoue la Maison Blanche s’est fait encore plus retentissant jeudi avec la publication des accusations d’un lanceur d’alerte, qui reproche à Donald Trump d’avoir « sollicité l’ingérence » de l’Ukraine dans sa campagne de réélection et à son entourage d’avoir essayé de garder cette démarche secrète.
A quelque 400 jours du scrutin, le président américain est sous la menace d’une procédure de destitution qui a peu de chances d’aboutir, mais représente la crise la plus aiguë de son mandat.
« C’est une honte », les démocrates se conduisent « comme des pirates », « il doit y avoir un moyen de les arrêter », a éructé le milliardaire républicain, visiblement touché par ce qu’il qualifie à la fois de « blague » et de « pire chasse aux sorcières de l’histoire des Etats-Unis ».
De son côté, l’opposition l’a comparé à un « chef mafieux » et s’est emparée jeudi du document du lanceur d’alerte pour accuser la Maison Blanche d’avoir cherché à « étouffer » le scandale.
Celui-ci est né d’un appel téléphonique, il y a deux mois, entre Donald Trump et son homologue ukrainien. Lors de leur échange, le président américain a demandé à Volodymyr Zelensky d’enquêter sur l’ancien vice-président démocrate Joe Biden, bien placé pour l’affronter lors de la présidentielle de 2020.






