La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme, dans un communiqué diffusé ce 4 novembre, que les allégations et accusations exprimées par le père du détenu (N.Z.), selon lesquelles les détenus à la maison d’arrêt Ras El Ma ont été exposés à la torture et à la maltraitance sont dénuées de tout fondement.
Tandis que le père du détenu (N.Z.) dénonce «des actes de torture» dont il estime que son fils aurait été victime, le prévenu N.Z. et pris à partie les personnels de surveillance de l’établissement Ras El Ma et désobéi aux ordres de regagner leurs cellules, à la suite de quoi des sanctions disciplinaires ont été décidées à leur encontre. Ils ont été ou transités de cellules communes à individuelles ou transférés dans d’autres quartiers disciplinaires, note le communiqué.
La Délégation conteste également les insinuations selon lesquelles le détenu N.Z. est torturé à l’heure actuelle, colportées par son père, précisant que l’avocat du concerné lui a rendu visite.
La DGAPR conclut que de telles accusations gratuites s’inscrivent dans une tentative de récupération des événements d’El Hoceima, de la situation des détenus dans la même affaire et de la condition de leurs familles.






