Les détenus, ayant bénéficié de la grâce royale, vont pouvoir recevoir des médicaments auprès des établissements pénitentiaires. Et ce, afin de garantir la continuité de leurs traitements médicaux.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Barlamane.com/fr, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) annonce que les médecins travaillant dans les établissements pénitentiaires ont été mobilisés. Et ce, afin de soutenir et faciliter l’examen médical des détenus qui ont bénéficié de la grâce royale.
Dans ce contexte, tous les détenus souffrant de maladies chroniques ou nécessitant un suivi médical ont reçu plusieurs documents, tels qu’un formulaire de contact et prescription. Une décision qui leur permet de continuer de bénéficier des soins après leur libération. Il s’agit aussi des documents nécessaires pour faire le suivi des maladies chroniques, tels que les copies d’analyses biologiques et radiologiques, rapports médicaux …
En outre, les détenus vont bénéficier de plusieurs médicaments pour une durée de traitement de 4 semaines au minimum. Et ce, selon la disponibilité des stocks de médicaments dont disposent les établissements pénitentiaires. S’agissant des médicaments antituberculeux, les détenus, ayant bénéficié de la grâce royale, vont bénéficier d’un mois de traitement. Les médecins de la DGAPR vont, dans ce sens, contacter les centres de traitement des maladies respiratoires pour que les anciens détenus puissent bénéficier du traitement.
Les ex-prisonniers vont aussi bénéficier des médicaments antirétroviraux et anticancéreux. En ce qui concerne la Méthadone, les détenus vont bénéficier d’une dose de 24h. Les médecins de la DGAPR vont, dans ce sens, contacter les centres de toxicomanie pour assurer aux prisonniers la continuité du traitement. Quant aux détenus souffrant de problèmes psychologiques, ils seront en mesure de bénéficier de traitement d’une semaine.
Pour rappel, le Souverain a accordé sa grâce royale au profit de 5.654 détenus et ordonné de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la protection des détenus au sein des établissements pénitentiaires, particulièrement contre la propagation de l’épidémie du coronavirus.