Plusieurs mesures disciplinaires ont été prises par le Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) à l’encontre de plusieurs fonctionnaires de police en 2015, dont des avertissements, des blâmes, ou même des exclusions définitives, a indiqué, lundi, le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Cherki Drais.
Dans son intervention à l’ouverture des travaux d’un atelier régional, organisé les 14 et 15 décembre courant à Marrakech sur la +mise en œuvre de la Convention contre la torture+, le ministre délégué a révélé que des mesures disciplinaires ont également été prises l’encontre des éléments des forces auxiliaires dont certains ont été déférés devant la justice pour usage de la violence et la violence verbale, et pour intrusion illégale dans les demeures d’autrui.
Le ministre qui a expliqué que ces mesures visent à instaurer un concept sécuritaire basé sur la protection de la sécurité et des droits de l’Homme, a rappelé que son département œuvre à améliorer le niveau de ses ressources humaines, à développer et moderniser ses structures et mener à bien des projets de prévention contre la torture et la violence par le biais d’une politique de formation, de sensibilisation et de communication au profit de ses fonctionnaires.
Après avoir rappelé que des cadres de l’institut royal de la police et 600 autres agents de sécurité ont profité d’un programme de formation en vertu d’un accord signé avec le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Cherki Drais a réitéré l’engagement du Maroc et son adhésion totale au système des droits de l’Homme et sa volonté de jouer son rôle dans le renforcement et la mise en œuvre de ses mécanismes.
Lancée à Genève en mars 2014 par un groupe transrégional composé du Maroc, du Danemark, du Chili, de l’Indonésie et du Ghana, l’initiative internationale CTI vise à mobiliser les efforts pour parvenir, à la ratification universelle de la Convention internationale contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, rappelle-t-on.






