La Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de Salé (FSJES-Salé) a publié un communiqué, parvenu à la rédaction de Barlamane.com, dans lequel elle répond aux observations émises par la Cour des Comptes qui étaient relayées par plusieurs médias.
L’administration de la Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de Salé (FSJES-Salé) a publié un communiqué pour présenter des éclaircissements quant à son mon modèle de gestion des biens publics.
En effet, l’administration de la FSJES-Salé a fait savoir que le rapport de la Cour des Comptes a indiqué qu’au total 25 professeurs n’ont pas professé à l’université de Salé durant toute l’année universitaire alors que 11 de ces 25 professeurs n’ont pas donné des cours durant le premier semestre, quant au reste, à savoir 14 professeurs, ils n’ont pas enseigné durant le deuxième semestre. En parallèle, ils assuraient des missions d’encadrements et ils menaient leurs propres recherches universitaires.
Le communiqué parvenu à la rédaction de Barlamane.com précise qu’outre l’enseignement, les 25 enseignants concernés sont chargés d’encadrer les étudiants ainsi que de mener leurs propres recherches. Il est également précisé que l’enseignement universitaire dans cette faculté ne concerne pas que le cycle de la licence, à savoir les filières de droit public, droit privé et l’économie, mais il touche également d’autres cycles et d’autres filières enseignées à l’université en question, à savoir 4 licences professionnelles, 9 masters et 3 cycles de doctorat.
La même source a précisé que les filières des licences d’études fondamentales représentent moins de 50% des formations assurées à l’université et puisque 72 professeurs enseignent à la faculté de Salé, les 25 professeurs pointés par la CDC n’étaient pas oisifs mais ils enseignaient ou encadraient les étudiants suivant des cours de la licence professionnelle, du master ou du cycle doctoral.
La même source a expliqué que la distribution des matières enseignées s’effectue par la voie d’un système de quotas encadré et régulé par un dispositif juridique, ce qui traduit qu’un ensemble de règles sont appliquées à ce niveau. Il s’agit d’une réglementation éditée par un législateur dans le but d’établir un certain partenariat entre les responsables concernés et les institutions élues.
Ce dispositif prouve que les professeurs sont représentés à l’administration par leurs chefs de département, ceci reflète également que l’administration de la faculté tient à contribuer au respect des textes légaux relatifs à son bon fonctionnement. D’ailleurs, plusieurs documents officiels de l’université de Salé confirment que tous les professeurs de la faculté ont, bel et bien accompli leur travail comme il fallait.
En ce qui concerne les observations émises par la CDC quant aux ordinateurs portables, il convient de préciser qu’étant donné que les professeurs sont chargés d’enseigner des cours et d’encadrer des recherches universitaires et qu’ils ont des bureaux fixes à l’université en question, la faculté s’était trouvée obligée de leur fournir des PC, au début des ordinateurs de bureau qui étaient par la suite substitués par des ordinateurs portables.
Le même communiqué précise que conformément aux lois et aux décrets d’application qui régissent l’enseignement supérieur, les universités disposent également d’organes élus par les professeurs, ce qui confie à certains professeurs les tâches d’encadrement et de la recherche ainsi que la gestion des organes représentatifs des professeurs. Par conséquent, ces instances élues ont besoin de moyens administratifs pour accomplir les tâches qui les ont confiés. Ainsi, les chefs des divisions, les coordonnateurs des cours et les responsables de la recherche sont tenus d’être présents dans les bureaux d’encadrement et les bureaux de responsabilité. Il s’agit de bureaux distincts qui nécessitent un financement à part entière. Le même communiqué précise que les ordinateurs portables sont destinés aux bureaux et non aux professeurs.
En ce qui concerne les personnes ayant droit à un ordinateur, le communiqué a précisé que ces ordinateurs sont destinés à certaines personnes en tête de postes de responsabilité qui sont par conséquent nommées et pas élues. Ceci concerne le vice-doyen chargé de la recherche et des partenariats, le secrétaire général de la faculté et le département des examens. Ils ont tous besoin d’ordinateurs portables pour travailler en dehors de leurs bureaux.
Le communiqué fait savoir que l’Université de Salé confirme sa volonté de remplir ses fonctions, de manière à assurer la protection et le bon usage des fonds publics, qui sont aussi fondamentalement les fonds de la vie et de la vie nationale. À cette fin, l’Université de Salé reste ouverte à toutes les clarifications censées être apportées afin de prouver sa bonne gestion des biens publics.






