Tous les moyens sont bons pour les responsables pjdistes,pour s’attirer la sympathie de l’opinion publique. Encore plus si des fins électoralistes sont en jeu, sans aucune considération pour le contexte difficile que traverse le pays. Le Président du Conseil de la ville de Tanger est allé loin cette fois, en instrumentalisant un projet inauguré par le Roi en 2013.
Mohamed El Bachir Abdellaoui, président du Conseil de la ville de Tanger s’est rendu le 15 avril dernier, au nouveau centre médico-légal de la ville, selon des sources avérées de Barlamane.com. Accompagné de son 9ème adjoint Dris RiffiTemsamani, également membre élu du PJD, du conseiller technique Mohammed Abdou El Alaoui Ismaili, architecte, et de Noureddine El Badraoui (SAP), le quatuor a pris des photographies près des cercueils et des chambres froides destinées à accueillir les dépouilles des personnes qui décéderaient éventuellement des suites du coronavirus. Voici une tragédie convertie à des fins électorales, alors que le Maroc passe par une conjoncture des plus délicates.
Dans le but de s’attribuer le mérite de la réalisation de cette installation, Abdellaoui a ordonné la médiatisation de la visite auprès des sites électroniques locaux, en plus du portail électronique de la commune, précisent les mêmes sources de Barlamane.com. Plus encore, selon les articles parus dans la presse locale, les responsables de la commune ont déclaré avoir mis à la disposition de la nouvelle morgue 200 cercueils neufs et 80 chambres froides pour faire face aux répercussions de la pandémie. Les commentaires des lecteurs affirment que l’activité du maire et ses poses à côté du matériel macabre ont créé plutôt la panique au sein de la population de la ville. L’irresponsabilité du maire Abdellaoui ne s’arrête pas à l’amplification des dégâts humains potentiels à venir. Elle réside également dans le discours qu’il a délivré à l’opposé de celui des autorités sanitaires, qui cherchent à rassurer l’opinion publique, en faisant état des mesures préventives.
D’autres internautes, sous le choc d’une telle instrumentalisation à des fins bassement électoralistes, d’un projet inauguré par le Roi en 2013, ont vertement tancé dans leurs publications, le président pjdiste, pour le timing et l’usage morbide qu’il en a fait.