Au fil des ans, l’État profond en France a ciblé la monarchie au Maroc sans succès, tout comme les cercles officiels ont pointé leurs armes pour attenter aux les intérêts marocains où qu’ils soient, en plus d’une campagne diffamatoire de la presse acharnée qui dure depuis des années.
La France brûle ces derniers jours après l’émotion et la colère suscitées par la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier à Nanterre mardi 27 juin. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et authentifiée montre un des deux policiers qui ouvre le feu, touchant le jeune homme au thorax. La séquence d’une cinquantaine de secondes a littéralement démontré la faillite morale et politique de la France sous Emmanuel Macron et tout le racisme que renferme la société française.
Un retour du balancier puisque c’est la même France qui a instrumentalisé la mort de Mouhcine Fikri, un poissonnier mort en 2016, broyé dans la benne d’un camion à ordures, alors qu’il tentait de récupérer sa marchandise. Onze personnes ont été présentées à un juge d’instruction, la justice marocaine a vite réagi, tandis que la France voulait faire de Fikri le nouveau Bouazizi, le Tunisien derrière la révolution qui a chassé le président Benali.
Malgré la réaction rapide des autorités marocaines et la réponse rapide de la justice marocaine dans l’enquête sur l’incident de Mohsen Fikri, les mauvaises intentions en France sont allées à l’extrême, et des allégations ont prétendu que le Maroc était devenu comme une marmite bouillante sous le feu des protestations du nord au sud. France 24, a même fabriqué des scènes et des images de défilés syndicaux le 1er mai, affirmant qu’il s’agissait d’images de manifestations à Al Hoceïma.
Peut-être que la mémoire des chercheurs et des historiens ne peut ignorer la propagande des médias français lorsqu’ils ont cherché à transformer une fausse grève de la faim d’Aminatou Haidar en une affaire d’opinion publique. Aminatou Haidar, pour rappel, avait plutôt l’habitude de tromper tout le monde en mangeant dans des endroits couverts. Quant aux médias français, ils n’ont cessé d’alimenter des récits fictionnels en comparant à Ghandi une femme qui a été gracieusement indemnisée par l’Initiative Équité et Réconciliation (IER), mise en place par le roi Mohammed VI : 480 000 dirhams au total (42 000 euros).
Les médias français ont également tenté de faire de l’activiste de l’éphémère activiste Oussama El Khlifi un Che Guevara marocain, mais il a été pris en flagrant délit de tentative de viol d’un mineur. Un pseudo-héros devient une carte brûlée en l’espace d’un claquement de doigt.
Bien que le Maroc ait été ciblé par plusieurs campagnes politiques hostiles, à l’image de l’affaire Pegasus ou les affaires des droits de l’homme, les médias marocains ont traité les protestations des Gilets jaunes en France avec une grande objectivité, malgré les abus de la police en France, et l’arbitraire des autorités publiques qui dépassait de loin les méthodes par lesquelles les armées militaires ont affronté les révolutions de Timisoara en Roumanie en 1989 ou la place Tiananmen en Chine la même année.
Récemment, la France a plongé dans des soulèvements sociaux contre la loi sur les retraites, qui se sont transformés en soulèvements massifs dans la voie publique, auxquels la sécurité française a fait face avec une extrême violence. Aujourd’hui, la France récolte ce que ce qu’elle a semé. Le pompier pyromane qui rêvait de faire du Maroc un brasier ardent voit sa propre maison brûler de toutes parts, une leçon pour ceux qui se mêlent de manière effrontée des affaires africaines.