Les personnes qui souffrent de maladies chroniques sont les premières devant être vaccinées contre le virus, à leur tête les patients qui souffrent notamment du diabète, de l’hypertension et de maladies cardiovasculaires, respiratoires, du foie et digestives ainsi que des divers types de cancers en dehors de la période de chimiothérapie, affirme le médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi.
Selon le chercheur, la grande majorité des citoyens adultes peuvent se faire vacciner en toute sécurité. Toutefois, les personnes qui souffrent de graves maladies telles qu’une température très élevée peuvent reporter la date de vaccination de quelques jours, sans s’abstenir de prendre leur dose de vaccin.
S’agissant des catégories qui ne peuvent pas bénéficier du vaccin, Tayeb Hamdi note qu’il s’agit des enfants de moins de 17 ans, les femmes enceintes et allaitantes, en raison de la non introduction de cette catégorie dans la recherche clinique. Il s’agit aussi des personnes qui souffrent de maladies auto-immunes sévères : leur nombre est très faible et elles sont généralement sous suivi médical. Leurs médecins leur recommandent de ne pas se faire vacciner.
Les personnes qui prennent des médicaments qui affaiblissent significativement l’immunité (lors d’une chimiothérapie par exemple contre certains cancers) ne doivent pas se faire vacciner. Ces catégories peuvent, dans la plupart des cas, bénéficier du vaccin lorsqu’elles ne sont pas soumises à ces traitements. Quant aux personnes qui souffrent de l’hypersensibilité aux médicaments ou aux vaccins et qui ont déjà eu des crises sanitaires sévères, elles personnes doivent informer leurs médecins pour prendre la décision appropriée et les précautions nécessaires, affirme le médecin.
Il est également conseillé aux personnes qui ont présenté des symptômes d’anaphylaxie lors de la première dose de ne pas prendre la deuxième dose du vaccin, conclut-il.