Au Maroc, les jeunes âgés entre 15 et 29 ans représentent 30% de la population totale et 44% de la population active.
Les jeunes sont un atout fondamental pour leur pays, vu qu’ils sont un moteur de croissance économique fondamental.
Pourtant la jeunesse marocaine souffre de plusieurs formes d’exclusion sociale. La première étant le chômage qui enregistre des taux assez élevés. En particulier, parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 22,3% et 6,5% parmi les plus de 25 ans, mais aussi et parmi les diplômés avec 15,1% contre 2,6% parmi les personnes n’ayant aucun diplôme.
La majorité des jeunes se plaignent d’un avenir incertain et de l’absence de perspectives même avec un diplôme en poche. Les diplômes ne suffisent plus à décrocher un emploi décent, tant dans le secteur public que dans le privé. Plusieurs jeunes marocains ne voient plus d’office leur avenir au Maroc en raison d’absence d’opportunités et de perspectives. Plus les jeunes sont bien formés, plus ils ont envie de quitter le Maroc pour trouver des emplois à la hauteur de leur formation. Selon le Carnegie Middle Eastern Center (CMEC), 1 marocain sur 3 souhaite immigrer.
D’un autre coté, même les jeunes qui ont un emploi restent insatisfaits quant à la qualité des emplois qu’ils occupent, aux faibles niveaux de rémunérations et l’absence d’un minimum de sécurité et de stabilité du travail. Toujours selon le CMEC, 4 jeunes sur 5 sont embauchés sans contrat de travail et la plupart d’entre eux sont concentrés dans le secteur informel.






