La production céréalière du Maroc, marquée par l’influence de la variabilité des précipitations, devrait atteindre 5,2 millions de tonnes en 2019, en baisse de 40,7% par rapport à l’année dernière, selon le ministère de l’Agriculture.
La récolte de cette année comprend 3,5 millions de tonnes de blé tendre, 1,35 million de tonnes de blé dur et 1,25 million de tonnes d’orge, a annoncé le ministère dans ses prévisions. Les importations de blé américaines, elle, ont atteint 1,5 million de tonnes, à cause de l’irrégularité des précipitations qui a puissamment influé sur l’évolution des rendements céréaliers.
L’année dernière, le Maroc a importé 2,6 millions de tonnes de blé tendre, 0,9 million de tonnes de blé dur et 0,41 million de tonnes d’orge, d’après les statistiques fournies par l’ONICLE, une autorité publique dans le secteur des céréales. Le Maroc offre généralement des subventions aux minotiers locaux pour qu’ils optent pour le blé local plutôt que de recourir à des importations sur le marché.
En septembre, le Maroc a annoncé que les droits sur le blé tendre seraient supprimés afin d’assurer un approvisionnement régulier et d’éviter une flambée des prix sur le marché intérieur. Cette annulation est consécutive à la faiblesse de la collecte de la production nationale.