Ils seraient prés 5000 combattants de plus en Libye, selon des responsables de l’administration américaine.
Un nombre qui a presque doublé étant donné que les jihadistes ont déserté la Syrie et l’Irak, où les combattants de l’EI sont notamment la cible de nombreuses frappes aériennes de la coalition internationale menée par les Etats-Unis.
Le groupe Etat islamique qui a réussi à prendre le contrôle de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, et ses environs. Une situation plus qu’inquiétante, et qui sera à l’ordre du jour de la réunion des ministres de la Défense de la coalition contre les jihadistes à Bruxelles. Bruxelles, ou vingt-six ministres des pays engagés militairement contre les jihadistes, et le gouvernement irakien, doivent faire le point sur la campagne militaire contre l’EI et chercher le moyen de l’intensifier.
«La dernière chose que nous voulons dans le monde, c’est un faux califat ayant accès à des milliards de dollars de revenus en pétrole», a souligné le mardi 2 Février, le secrétaire d’État américain à l’issue d’une réunion de la coalition internationale à Rome.
Quant au conseil présidentiel libyen, il a entamé jeudi 4 Février, au Maroc, des discussions visant à proposer à nouveau un tel gouvernement, dans le cadre d’un accord politique signé sous l’égide de l’ONU pour tenter de sortir le pays du chaos.