Aawatif Hayar, ministre de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille a-t-elle procédé à une nomination de complaisance en plaçant son époux comme directeur de cabinet ?
Aawatif Hayar est depuis quelques jours sous les feux des projecteurs, accusée d’avoir favorisé la nomination de son conjoint à la tête de son cabinet, alors que Aziz Akhannouch doit faire face à des critiques sur ses futurs plans économiques.
La frontière entre vie publique et vie privée reste ténue. Selon plusieurs indiscrétions, Aawatif Hayar, ministre de la solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, a désigné son mari comme son bras droit. Cette nomination a suscité de vives réactions de la part de l’opinion publique, ravivant ainsi des accusations anciennes de népotisme qui ont secoué les deux quinquennats du PJD, où des membres du parti islamiste se sont imposés dans l’organigramme de plusieurs secteurs essentiels, affectant ainsi leur rendement.
La nomination opérée par Aawatif Hayar risque d’alimenter les critiques sur un entre-soi politique du RNI, qui a bâti sa campagne électorale en partie sur la promesse de se faire le porte-parole de la transparence publique. Elle pourrait aussi renforcer les soupçons de conflits d’intérêt et de népotisme.