La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé lundi la levée des restrictions ordonnées à Auckland pour contrer la seconde vague épidémique, affirmant que son pays avait « de nouveau battu le virus ».
La première vague de coronavirus avait vraisemblablement été complètement endiguée fin mai à la faveur d’un strict confinement national. Et l’archipel a enregistré dans la foulée une remarquable série de 102 jours sans contamination locale.
Mais un nouveau foyer épidémique a été découvert en août dans la plus grande ville du pays, ce qui a poussé les autorités à ordonner pour le million et demi d’habitants d’Auckland un nouveau confinement qui a duré trois semaines, jusque début septembre. Les 1,6 million de résident d’Auckland avaient dû se soumettre à de nouvelles restrictions après le retour de la maladie dans le pays, qui s’était pourtant défait du nouveau virus durant 100 jours.
Aucun nouveau cas n’ayant été confirmé dans la grande ville de l’Île du Nord depuis 12 jours, la chef du gouvernement a affirmé que l’épidémie était désormais sous contrôle et salué les habitants qui ont dû endurer un nouveau confinement. « Les habitants d’Auckland et les Néo-Zélandais s’en sont tenus à un plan qui a désormais fonctionné deux fois. Et ils ont de nouveau battu le virus« , s’est félicitée la dirigeante travailliste.
La Première ministre a fait savoir que les restrictions sur les rassemblements de plus de 100 personnes, ou l’obligation de rester assis dans les restaurants et bars, ou encore de porter un masque dans les transports publics pouvaient dorénavant être levées. Un succès qui tombe pour elle à point, puisque les électeurs sont appelés à renouveler le Parlement le 17 octobre. Elle est donnée largement favorite pour rester à la tête du gouvernement.