La mine d’or de Mponeng, en Afrique du Sud, a été temporairement fermée après que le coronavirus a été diagnostiqué à plus de 150 de ses employés. Suite à cela, un traçage des contacts des personnes infectées et une désinfection du lieu de travail ont été réalisés.
La société minière sud-africaine AngloGold Ashanti a annoncé le 24 mai dernier avoir fermé temporairement la mine d’or de Mponeng, dans le nord-est du pays, dans laquelle au moins 164 employés ont été testés positifs au coronavirus.
AngloGold Ashanti a déclaré avoir testé 650 employés du site situé à Merafong, dans la province de Gauteng, après la découverte d’un premier cas la semaine dernière, d’après l’AFP. « Cet examen a permis de détecter 164 cas positifs, il nous reste seulement quelques tests dont on n’a pas encore le résultat », a indiqué le groupe dans un communiqué, ajoutant que « la grande majorité » des cas était asymptomatique.
La mine d’or de quatre kilomètres de profondeur avait repris la production à 50% début mai après avoir été fermée en raison du confinement imposé dans le pays, le 27 mars. Les mineurs souffrant de maladies chroniques comme le diabète, les cancers ou le sida n’ont pas été autorisés à reprendre le travail avant la fin de l’épidémie. Des syndicats avaient alors exigé de strictes mesures de protection sanitaire pour les mineurs, estimant notamment que le virus pouvait aisément se répandre dans les tunnels de la mine.






