La police algérienne laisse un homme suspecté d’être à l’origine des incendies à Tizi Ouzou se faire lyncher et brûler par une foule en colère dans la cour du commissariat.
Selon des sources et des media locaux, l’individu conduit dans un véhicule de police qu’accompagnait des citoyens algériens jusque dans la cour du commissariat , a été mollement défendu par la police qui a laissé la foule le tuer sans broncher. Au moment où les policiers allaient le faire descendre, des dizaines de jeunes en furie l’ont pris, lynché à mort et brulé dans la cour même du commissariat.
De plus, les médias de la place et les usagers des réseaux sociaux, membres de la société civile algérienne, journalistes, citoyens de Tizi Ouzou et d’ailleurs, assurent qu’en fait la victime n’est pas le pyromane qu’on veut faire croire à la population éprouvée par trois jours d’incendies ravageurs et des années d’effondrement économique. Il s’agirait d’un artiste qui se trouvait sur place pour aider, comme nombre de bénévoles, à éteindre les feux.
La police dont le rôle de protéger le citoyen ainsi que tout prévenu donne un signal fort à la population : celui de sacrifier des innocents pour calmer la colère populaire et les tensions sociales et trouver des excuses à sa politique désastreuse envers le voisinage et le refus d’aides gratuites du Maroc. Rappelons que le Roi Mohammed V a ordonné aux ministères compétents de proposer aux autorités algériennes deux Canadairs pour contribuer à l’extinction des incendies à Tizi Ouzou.
Mais le credo de la junte militaire qui dirige le pays dans la lignée de feu le général de l’armée Mohamed Lamari qui se disait prêt à sacrifier 3 millions d’Algériens pour sauver son régime militarisé, semble avoir de longs jours devant lui notamment face au mutisme de la communauté internationale.