La compagnie Royal Air Maroc «RAM) n’en finit pas de faire parler d’elle, que ce soit au niveau national ou international à cause notamment de ses retards et comportement de certains du personnel à bord.
Apres le procès que lui a collé un couple canadien pour le préjudice subi à cause du retard d’un vol reliant Casablanca à Montréal, obtenant ainsi gain cause et la somme de 4.000 dollars canadiens en guise de compensation, la RAM se fait épingler encore une fois, sur un autre vol maudit Casablanca-Montréal, par un autre passager qui, lui, n’apprécie pas de voyager avec des cafards à bord.
Le quotidien britannique The Mirror vient en effet de publier une vidéo choquante montrant des cafards rampant à bord de ce vol. La vidéo d’une minute 30 secondes a été enregistrée en décembre dernier par ce passager qui l’a, depuis, postée sur Facebok.
MailOnline Travel a contacté la compagnie pour avoir un commentaire.
Sur la vidéo, on voit au moins une douzaine de cafards rampant prés la galerie où l’on prépare les repas, frôlant un carton de jus de tomate, et des yogourts notamment.
Le journal rappelle que ce n’est pas la première fois qu’on assiste à ce genre d’incidents, citant à titre d’exemple un vol, en 2014, d’Air India infesté de rats et qui transportait prés de 200 passagers. L’Appareil a du être immobilisé à l’aéroport international Ghandi.
Pour revenir à la RAM, le quotidien nigérian The Nation publie, ce mercredi, le témoignage d’un passager nigérian qui, lui, qui s’en prend à la RAM l’accusant de mépris envers les passagers africains, en particulier les ressortissants de son pays.
Seun Akioye n’y va pas de main morte en racontant les péripéties d’un « cauchemar » vécu lors d’un vol reliant l’aéroport Muritala Muhammed International Airport de Lagos à Casablanca, et ensuite un autre reliant cette dernière à Paris. Rien n’est épargné dans son commentaire: personnel à bord, service etc.. Et de se demander, sous le titre évocateur : « What is royal in Air Maroc » (Qu’est ce qu’il y a de royal dans Air Maroc), si cette compagnie jouit de l’impunité.
A force de s’attirer les foudres des passagers nationaux ou étrangers, la RAM risque de battre de l’aile.