Royal Air Maroc réfute catégoriquement les allégations de traitement discriminatoire rapportées par un responsable libérien et donne ses explications dans un communiqué.
« Le vol AT-567 reliant Casablanca à Monrovia le 10 août 2018 avait été annulé pour des raisons techniques. Une soixantaine de passagers qui devaient effectuer le vol de continuation vers la capitale du Libéria ont été informés qu’ils allaient emprunter le vol du 11 août et que la compagnie prenait en charge leur hébergement, leur restauration et leur transport terrestre, conformément à la réglementation en vigueur », précise la RAM dans un communiqué, cité par la MAP.
« Ainsi, dix passagers de diverses nationalités dont des Libériens disposant de la double nationalité américaine (et donc non soumis à l’obligation de visa) ont été transportés vers des hôtels de Casablanca. Cependant, une cinquantaine de passagers de nationalité libérienne n’ont pas pu quitter la zone internationale de l’aéroport faute de visa, les citoyens libériens étant soumis à l’obligation de visa pour accéder au territoire marocain. Néanmoins, la compagnie a pris en charge ces derniers passagers au sein de l’aéroport, en leur assurant l’hébergement et la restauration dans le salon Oasis et le salon du Terminal 3 », poursuit la RAM.
« Aussi, Royal Air Maroc réfute catégoriquement les allégations de traitement discriminatoire rapportées par le responsable libérien et relayées (malheureusement sans aucune vérification) par certains supports de presse électronique », conclut le communiqué.