La réforme de l’Autorité nationale de régulation de l’électricité (ANRE), impulsée par le roi Mohammed VI, contribuera à renforcer la compétitivité et la souveraineté énergétique du Maroc et confortera son leadership dans le domaine des énergies renouvelables, a souligné Youssef Loukili, expert international en politiques énergétiques.
« En étendant le champ d’intervention de l’ANRE à même de jouer le rôle de super régulateur du secteur énergétique, le Royaume, sous le leadership du roi, poursuit ainsi son ambition de s’affirmer en acteur clé de la transformation énergétique », a-t-il déclaré à la MAP.
Cette refonte, a ajouté M. Loukili, permettra de « passer de l’indépendance hydroélectrique nationale à une indépendance énergétique beaucoup plus diversifiée, en mettant à profit le grand potentiel du Maroc, qui fait partie des premiers pays exportateurs d’énergies renouvelables ».
Et d’ajouter que « face aux défis démographiques, aux changements climatiques et autres enjeux qui lient fortement le secteur d’énergie au nexus Eau-Alimentation-Climat, la décision d’augmenter et de diversifier la production des énergies renouvelables est économiquement et socialement stratégique ».
« En mettant cet essor de l’énergie sous la responsabilité de l’ANRE, cela va permettre de gouverner, gérer et réguler mieux les opérations de production et de distribution », a-t-il expliqué, soulignant l’importance de s’inscrire dans une politique de développement durable.
Selon lui, la refonte de l’ANRE aura « un impact global sur toute la chaîne énergétique et consolidera le rôle stratégique du Royaume dans l’approvisionnement d’énergies vertes », notant que « la diversification est en soi une assurance locale et régionale efficace qui réduit les risques d’insuffisance énergétique liés au changement climatique ».
