Les problèmes de délais de paiement opposant actuellement la société chinoise, qui s’occupe de la construction de la centrale solaire Noor III à Ouarzazate, et des entreprises de sous-traitance persistent toujours, apprend-on de l’édition du jour de l’économiste.
Les entreprises de sous-traitance opérant dans la centrale solaire Noor-Ouarzazate sortent de leur mutisme et expriment en public leur colère. Pour cause, ils souffrent de problèmes de paiement concernant le versement de leurs dus par la firme chinoise qui se charge de la construction de ladite centrale solaire.
En effet, les sociétés plaignantes réclament à la société chinoise 200 millions de dirhams de créances en souffrance, dont certaines remontent à environ deux ans. Il s’agit de prestations de génie civil effectuées entre 2016 et 2018, relève l’économiste. Par prestataire, le montant des créances varie entre 1 million et 35 millions de dirhams.
A noter que certains entrepreneurs attribuent le retard des délais de paiement au changement intervenu dans l’équipe qui chapeaute la firme chinoise. Contacté par l’économiste, le Directeur de cette entreprise fait savoir que « les procédures n’ont pas changé » et exprime « son étonnement au sujet du montant des créances ». Quant aux retards de paiement, il assure que « toutes les prestations de génie civil ont été bel et bien payées selon les modalités du contrat ». En effet, la direction générale aurait arrêté un planning pour le paiement de 25 sociétés sur un délai de 4 mois afin de solder toutes les créances dues par l’entreprise en question. Affaire à suivre …