Il est indéniable que le Royaume du Maroc a accompli, sous le règne du roi Mohammed VI, des bonds qualitatifs pour son développement, qu’il s’agisse des droits de l’homme (et de la femme), des libertés ou encore des grands chantiers de développement ou de politique étrangère.
S’il y’a lieu de s’en réjouir et de s’en féliciter, il faut bien admettre que tous ces résultats, probants, n’ont pu être accomplis que sur le socle de la stabilité absolue, institutionnelle et politique, dont jouit le Royaume, dans sa sphère maghrébine et africaine.
Nous ne nous réjouissons nullement de l’instabilité permanente et continue qui gangrène notre voisinage immédiat, avec lequel nous aurions pu, dans une concordance d’objectifs, construire un Maghreb uni et fort, économiquement et politiquement.
La stabilité institutionnelle et politique du Royaume est reconnue par nos partenaires. Elle est le fruit du nouveau style de règne du roi Mohammed VI, lequel repose sur une pratique démocratique, amorcée dès l’indépendance. Elle est aussi liée à la proximité du souverain des Marocains, qui ressort des grands chantiers sociaux, tels la généralisation de la couverture médicale, le régime des aides sociales directes en faveur des familles ayant des enfants et ne bénéficiant d’aucune aide, la prise en charge complète des soins, lors de la COVID-19, ou encore lors du séisme d’El Haouz, le Maroc ayant compté sur ses propres capacités et la mobilisation populaire spontanée et volontaire des Marocains.
Plus que ça, l’épreuve de la COVID-19 au Maroc aura été un cas d’école dans le monde et a même été donnée en exemple par rapport à certains grands pays européens. La gestion de la COVID a été telle que le secteur du textile national, par ailleurs reconnu de part le monde, a entrepris la fabrication des masques, et en a exporté vers des pays européens. Tirant les leçons de la COVID-19, le Maroc, après l’inauguration d’un hôpital pionnier en Afrique à Tanger, a entrepris la construction d’un nouvel hôpital Avicenne géant à Rabat, pluridisciplinaire, qui adoptera des technologies de dernière génération. Le Maroc diversifiera ainsi l’offre non seulement pour les Marocains, mais aussi pour nos frères africains qui viennent, actuellement, par dizaines, au Maroc, pour se faire soigner dans des hôpitaux marocains.
La stabilité politique et institutionnelle, qui passe également par la sécurité (sécurité des personnes et des biens, sécurité des frontières) est un gage de réussite de tous les autres chantiers, qui sont ainsi conduits, avec sérénité et plein d’assurance. Les services de sécurité de pays illustres dans le domaine, de part le monde, reconnaissent la fiabilité, l’efficience et la pertinence des services de sécurité marocains dont la collaboration est sollicitée, dans des tâches continentales.
La stabilité institutionnelle et politique reste sûrement l’empreinte fondamentale de ces vingt cinq ans de règne du roi Mohammed VI.
*journaliste et écrivain