La décision de la tenue en 2016 à Dakhla de la session annuelle du Forum de Crans Montana, semble irriter le pseudo « Polisario » qui estime que cette rencontre ayant pour thème ‘’l’Afrique et la Coopération Sud-sud’’, constitue ‘’une violation flagrante du droit international et un mépris de la Charte des Nations Unies ».
Le Forum de Crans Montana avait, rappelle-t-on tenu sa dernière session dans cette même ville du sud marocain.
Selon le président de ce Forum, Pierre-Emmanuel Quirin, la session de 2015 ‘’a montré au monde ce que peut être l’impact d’une politique volontariste de développement et des investissements colossaux réalisés par le royaume’’. Tout en rappelant l’accueil réservé aux participants, (800), Emmanuel Quirin souligne que ‘’de hauts responsables de la planète veulent apporter leur soutien à ce qui se passe à Dakhla et qui voient ainsi dans la politique de coopération du Maroc, qui montre la voie du vrai développement à l’Afrique, un immense espoir pour l’avenir’’.
Les séparatistes du Polisario qui nous ont habitués à faire feu de tout bois pensent que ce forum ne doit pas se tenir dans les Provinces du sud, allant même jusqu’à appeler « tous les pays, les gouvernements, personnalités et organisations bancaires et financières internationales à ne pas participer à une telle opération de propagande (…) ». Pourtant les 800 personnes ayant participé à la session de 2015 à Dakhla proviennent bien de différents pays de la planète, de différents milieux politiques et financiers. Alors à quels pays s’adresse le Polisario aux ordres de ses généraux algériens ? Peut être que ses dirigeants entendent par tous les pays, gouvernements personnalités et organisations financières, l’Algérie ou encore l’Afrique du Sud ou le Venezuela. Pour les rassurer, ils ne figurent pas parmi les 800 personnalités ayant pris part à la rencontre de Dakhla, un chiffre qui pourrait même être plus élevé en 2016 à en juger par l’appel du président du Forum pour une participation encore plus forte.
Pour ce qui est de l’appel du Polisario lancé, lors d’une prétendue rencontre du « secrétariat national » présidé par l’indéboulonnable Mohamed Abdelaziz, à l’ONU l’invitant à adopter « une position claire et une intervention stricte pour arrêter cette session (…)’’, il faudra attendre la prochaine réunion du Conseil de sécurité pour que l’on tranche sur une affaire si grave.
Morale de l’histoire, au lieu de s’occuper d’une population qui n’arrive pas encore à se remettre des inondations et qui souffre de malnutrition en raison de la dilapidation des aides humanitaires internationales par ceux censés la représenter, les dirigeant du pseudo Polisario n’ont rien de mieux à faire qu’a servir de caisse de résonance à leurs maîtres d’Alger qui, à chaque fois que le Maroc est sollicité en Afrique, grincent les dents et commencent à aboyer .