Le monument touristique le plus emblématique de toute la culture mondiale reste fermé aux touristes depuis mercredi à 16h pour cause d’une grève des salariés.
Cela fait plus de 36 heures que la tour Eiffel, principale attraction des touristes venus en milliers chaque jour, connaît une grève des salariés, ce qui ne manque pas de décevoir les visiteurs, d’autant plus que cet événement tombe mal en plein période estivale.
La Société d’Exploitation de la Tour Eiffel (SETE)a présenté ses « excuses à tous, Parisiens, Français comme touristes étrangers », dans un communiqué rendu public. Elle a promis de mettre « tout en œuvre pour assurer une reprise de l’exploitation du monument la plus rapide possible », alors que les négociations avec les représentants syndicaux se poursuivent.
« C’est malheureux d’en arriver là, de pénaliser les gens, mais on a tout fait pour l’éviter », a assuré Denis Vavassori, représentant CGT et technicien sur le monument, interrogé par l’Agence France-Presse (AFP), en précisant que le préavis avait été déposé une semaine avant la grève, pour laisser du temps aux négociations,
Au cœur de ce conflit entre la SETE et ses salariés, la question n’est pas celle des revendications salariales mais surtout une affaire de gestion des visites et de création de tickets horodatés. Les syndicats déplorent le choix de réserver un pilier d’entrée sur deux à ces visiteurs, ce qui entraîne selon eux « des files d’attente interminables » en pleine chaleur estivale, aux horaires les plus demandés, ou au contraire des ascenseurs montant « presque à vide » pourraient donc selon eux transporter davantage de visiteurs spontanés, aux créneaux horaires les moins demandés.
La SETE affirme que les heures d’attente sont toujours les mêmes pour les visiteurs spontanés et pour ceux qui préfèrent les tickets horodatés, en faisant valoir ce dispositif « accompagné d’un important renfort d’effectifs » qu’elle a mis en place pour contenir le flux de visite prévu pour l’été.
« On espère reprendre le travail le plus rapidement possible, arrêter de pénaliser encore davantage nos visiteurs, (…) maintenant c’est dans les mains de la direction« , a affirmé Vavassori. Malgré que les négociations eu été interrompues hier dans l’après-midi, elles sont reprises aujourd’hui. « Tout n’est pas parfait, il reste encore des points bloquants (…) on est sur de bonnes bases, mais je ne préfère pas trop m’avancer« , précise le syndicaliste.
Notant que le trafic normal de la tour Eiffel peut dépasser 7.000.000 de visiteurs par an, ce qui en fait le monument payant le plus visité au monde.






