Un inconnu aurait abîmé le rétroviseur du mari d’Asmâa Hallaoui avant de prendre la fuite. Cette dernière refuse de céder à la psychose.
Asmâa Hallaoui, une des victimes plus médiatisées de Toufik Bouachrine, subit l’acharnement du destin. Après sa tentative de mettre fin à ses jours, et l’opprobre extrême qu’elle a subi de la part des affidés de l’ancien patron de presse écroué, la voiture de son mari, financée par un crédit bancaire, a subi des dégradations commises, probablement, à coups de barre de fer. Les vandales n’ont pas encore été appréhendés et la police, informée, est chargée d’enquêter sur les circonstances de cet incident.
Taoufik Bouachrine, ancien patron du quotidien Akhbar al-Yaoum, avait été condamné à 12 ans sans sursis pour «traite d’êtres humains», «abus de pouvoir à des fins sexuelles », « viol et tentative de viol » en première instance, en novembre 2018 avant que sa peine ne soit aggravée en appel à 15 ans de réclusion criminelle, en octobre.
Sa peine de prison a été assortie d’un total de 2,5 millions de dirhams d’indemnités pour les huit plaignantes, dont Asmâa Hallaoui.
Début octobre, le représentant du parquet, Mohammed Messouadi, avait réclamé d’alourdir sa condamnation à 20 ans de prison assortis d’une amende d’un million de dirhams.